À Johannes Antonides Vander Linden, le 10 octobre 1660
Note [11]
L’Entrée royale de Leurs Majestés dans leur bonne ville de Paris, le 26e août 1660, {a}, avec cette légende :
« Qu’elle a de Majesté cette Auguste Princesse,
Que son visage est beau, que ses yeux sont charmants,
Que son port est divin, qu’il est plein d’agréments,
Mais, Dieux, qu’elle a de gloire à chasser la tristesse !
Français, cette Princesse abat votre souffrance,
Par elle vous avez le repos et la paix,
Célébrez dans vos cœurs sa mémoire à jamais,
Puisque par son mariage elle est Reine de France ! » {b}
- Gallica : v. note [8], lettre 632, pour le témoignage de Mme de Motteville sur ce fastueux événement (v. note [2], lettre 760).
- Venu de Vincennes et serpentant jusqu’à son entrée dans Paris par la porte Saint-Antoine, au pied de la Bastille, le long cortège équestre fait se succéder : le train de M. le gouverneur de Paris, les maîtres des cérémonies, les ambassadeurs, MM. du Parlement, les archers de la Ville, le bagage de Mgr le cardinal, les chevau-légers du roi, MM. les maîtres des requêtes, M. le chancelier suivi de ses 4 lieutenants, les gardes du corps du roi et de la reine, MM. de Ville, M. le procureur général, le capitaine des gardes, les Cent-Suisses, les mousquetaires, le gouverneur des pages, les échevins, le roi, M. le duc d’Anjou, MM. les princes ; au premier plan, les gardes de la reine, M. de Grammont, la reine, et ses officiers ferment la marche.
"Correspondance complète de Guy Patin et autres écrits, édités par Loïc Capron." est mis à disposition selon les termes de la
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