À Charles Spon, le 18 janvier 1644
Note [12]
Suétone a en effet employé (usurpé) egelida au moins une fois dans ses Vies des douze Césars (Vie d’Auguste, chapitre 82) :
Unguebatur enim sæpius aut sudabat ad flammam, deinde perfundebatur egelida aqua vel sole multo tepefacta.
[Il se faisait souvent frictionner et transpirait auprès du feu ; ensuite il se lavait avec de l’eau tiède ou chauffée au soleil].
Dans sa thèse Guy Patin avait préféré l’adjectif egelidus à tepidus : egelidæ aquæ balneum (v. supra note [7]) ; et Charles Spon avait dû le critiquer sur ce choix.
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