À Nicolaas Heinsius, le 8 janvier 1647
Note [12]
Emunctæ naris se lit dans les Satires d’Horace (livre i, poème iv, vers 8) : c’est avoir le nez bien mouché, bien dégagé, et percevoir les odeurs les plus subtiles ; en opposition avec obesæ naris (Horace, Épodes, xii, vers 3) avoir le nez chargé, bouché, et ne rien sentir. Les sens figurés s’en déduisent sans peine.
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