À Charles Spon, le 10 juin 1653
Note [13]
« L’un comme l’autre est fourbe (polytropos) et s’est gorgé les yeux du ciel aventin » ; Juvénal (Satire iii, vers 84-85) :
Usque adeo nihil est quod nostra infantia cælum
[N’est-ce donc plus rien que d’avoir empli du ciel de l’Aventin ses regards d’enfant, que d’avoir été nourri avec les olives de la Sabine ?]
Hausit Aventini baca nutrita Sabina ?
Ce furent les débauches libertines où Bourdelot et ses compères attiraient de plus en plus profondément la reine qui exaspérèrent le Parlement suédois et déterminèrent leur expulsion, prélude à l’abdication de Christine.
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