À André Falconet, le 25 février 1661
Note [14]
Dérivé du latin, intrepidus [sans effroi], par l’italien, intrepido, intrépide (« qui ne craint point la mort, qui affronte les périls » [Furetière]), « usité dès le xvie s. et oublié, reparut au commencement du xviie s. comme un mot nouveau. [Jean-Louis Guez de] Balzac et Guy Patin osent à peine s’en servir » (Littré DLF). « Balzac a dit que le mot intrépide lui plaisait extrêmement et que s’il avait du crédit, il l’emploierait pour solliciter sa réception. S’il vivait, il goûterait le plaisir de le voir parfaitement bien établi » (Trévoux).
Ce mot ne figure que dans deux lettres françaises de Patin (v. note [19], lettre 678).
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