À Charles Spon, le 5 mars 1652
Note [16]
« Sur la bibliothèque du cardinal Mazarin mise à l’encan par un arrêt du Parlement de Paris.
Lorsque du monde entier il {a} eut rassemblé les livres de Jules {b} et invité les Muses à les abriter, par un inique arrêt de la Cour, on a vendu et prostitué et l’abri, et les muses, et les livres, au beau milieu de la place publique. La vente à l’encan expose là des richesses promises à l’enchère des scélérats, aux trafics d’accommodement impitoyable et aux présages funestes. Sans en considérer l’infamie, le Parlement corrompu approuve les corruptions, il a vendu ici les livres, il est habitué à vendre les droits. »
- Gabriel Naudé.
- Mazarin.
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