À Hugues II de Salins, le 16 mars 1660
Note [2]
« Dans la pleurésie comme dans toute autre inflammation [v. note [6], lettre latine 412] de quelque partie interne, il faut toujours saigner directement du côté affecté. Néanmoins, si le corps est pléthorique, après avoir désengorgé les grands vaisseaux par la saignée quelquefois répétée, il est aussi permis de tirer du sang de l’autre côté, pour le désengorger aussi et pour que son engorgement n’y induise une nouvelle maladie. Mais dans la double pleurésie le besoin de saigner diligemment et copieusement des deux côtés s’impose vite : alors en effet, le danger est dans l’atermoiement. »
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