À Johann Caspar I Bauhin, le 29 avril 1669
Note [2]
« surtout deux empourprés, qui ont malheureusement et cruellement tondu la France tout entière avec leur poussière romaine. »
Avec cette saillie contre les cardinaux-ministres, Richelieu et Mazarin, Guy Patin voulait sans doute dire qu’à la manière des alchimistes faiseurs d’or, ils avaient échangé l’argent des Français contre de la vile poussière qu’ils avaient appris à ramasser à Rome : des indulgences pontificales en quelque sorte (Bauhin était protestant).
"Correspondance complète de Guy Patin et autres écrits, édités par Loïc Capron." est mis à disposition selon les termes de la
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