À Claude II Belin, le 4 août 1642
Note [3]
Si la médecine a bien évolué dans la connaissance des fièvres, elle est demeurée tout à fait constante dans l’obstination à rendre le malade responsable de sa maladie, à cause de sa mauvaise conduite à l’encontre de la déesse Hygie. Un tel châtiment est spécialement mérité quand la maladie est indocile, c’est-à-dire qu’elle échappe à la toute-puissance des médecins.
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