À André Falconet, le 15 mai 1665
Note [3]
« parce que, comme une campagne ravagée par la peste, les corbeaux y lacèrent et les cadavres y sont lacérés » ; le latin de Pétrone (Satyricon, cxvi) est plus intelligible :
Adibitis, inquit, oppidum tanquam in pestilentia campos, in quibus nihil aliud est nisi cadavera quæ lacerantur, aut corvi qui lacerant.
[Vous vous rendrez dans cette ville, {a} dit-il, elle est comme une de ces campagnes ravagées par la peste, où l’on ne voit que cadavres lacérés et corbeaux qui les lacèrent]. {b}
- Crotone en Calabre.
- Parmi plusieurs autres peuples, les Ölöts ou Euleuths de Mongolie avaient pour coutume d’attacher les cadavres aux arbres pour les faire dévorer par les corbeaux, avant d’en récupérer les ossements pour les conserver pieusement.
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