À André Falconet, le 7 mars 1668
Note [3]
Guy Patin, incrédule, venait de recevoir un des nouveaux coups qui allaient ruiner sa vieillesse. Celui-là était bien plus dur encore à encaisser que la déroute des ennemis de l’antimoine (avril 1666), dont il avait été un des meneurs au sein de la Faculté de médecine de Paris : c’était, en novembre 1667, la fuite à jamais hors de France de son fils chéri, Carolus, empêtré dans un sombre trafic de livres interdits qui l’avait conduit à être condamné par contumace, le 28 février 1668, à l’amende honorable et aux galères perpétuelles (v. note [2], lettre latine 461). Les Déboires de Carolus fournissent quelques éclaircissements sur les tenants et aboutissants de cette affaire.
"Correspondance complète de Guy Patin et autres écrits, édités par Loïc Capron." est mis à disposition selon les termes de la
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