À Charles Spon, le 8 janvier 1650
Note [39]
« quoiqu’en ait dit notre anthropographe [Jean ii Riolan, auteur de l’Anthropographie]. » Cette déclaration est à tenir pour une hypocrite fanfaronnade quand on sait tout ce qu’on peut reprocher à Guy Patin pour son virulent refus de la circulation du sang révélée par William Harvey. Il a prétendu, ici et ailleurs, ne guère attacher d’importance à une querelle savante qui n’influençait en rien sa pratique médicale ; mais devant la Faculté de médecine de Paris, il a défendu en 1670 l’une des dernières thèses qui l’ait dénigrée avec acharnement.
"Correspondance complète de Guy Patin et autres écrits, édités par Loïc Capron." est mis à disposition selon les termes de la
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