À André Falconet, le 10 août 1671

Note [5]

Pierre de Broc, évêque d’Auxerre (v. note [16], lettre 490), était mort le 7 juillet 1671 ; Nicolas Colbert, frère cadet de Jean-Baptiste, le ministre, allait lui succéder (v. note [4], lettre 1009). L’évêque du Mans, Philippe-Emmanuel Beaumanoir de Lavardin (v. note [2], lettre 381) était mort le 27 juillet à Paris et le bruit d’un empoisonnement avait couru (Gallia Christiana).

Mme de Sévigné (lettre 188 à Mme de Grignan, 2 août 1671, tome i, page 311) :

« La mort de Monsieur du Mans m’a assommée. Je n’y avais jamais pensé, non plus que lui, et de la manière dont je le voyais vivre, il ne me tombait pas dans l’imagination qu’il pût mourir. Cependant, le voilà mort d’une petite fièvre en trois heures, sans avoir eu le temps de songer au ciel, ni à la terre ; il a passé ce temps-là à s’étonner. Il est mort subitement de la fièvre tierce. La Providence fait quelquefois des coups d’autorité qui me plaisent assez ; mais il en faudra profiter. »


Correspondance complète de Guy Patin et autres écrits, édités par Loïc Capron. – Paris : Bibliothèque interuniversitaire de santé, 2018. – À André Falconet, le 10 août 1671, note 5.

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(Consulté le 09/12/2025)

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