Autres écrits : Ana de Guy Patin :
L’Esprit de Guy Patin (1709),
Faux Patiniana II-3
Note [50]
Cette anecdote sur l’assez obscur littérateur italien Sebastianus Maccius (Sebastiano Macci, Urbania 1558-1615) vient de l’éloge que Janus Nicius Erythræus lui a consacré aux pages 277‑279 de sa Pinacotheca [Galerie de portraits] : {a}
Nemini quidem noverim, tanta tum soluta oratione tum versibus, Latine scribendi facilitas et celeritas contigit, quanta in Sebastiano Maccio extitisse narratur. […] Quid verbis opus est ? tam multa in scribendo opera fecit, ut in dexteræ manus pollice atque indice, qua ab eis parte calamus adstringitur, ex assidua illius tractatione, duo quasi sulci alte impressi conspicerentur.[Que je sache, une si grande facilité et rapidité à écrire le latin, tant en prose qu’en vers, ne s’est, dit-on, vue chez nul autre que Sebastianus Maccius. (…) Qu’y a-t-il besoin de mots ? il s’est tant appliqué à l’écriture qu’on voyait sur le pouce et l’index de sa main droite, à l’endroit où on serre la plume, comme deux sillons profondément creusés par la pression qu’elle y avait appliquée].
- Cologne 1643, v. notule {b}, note [22] du Naudæana 1.
Bayle (1702, tome 2, page 1951) cite ce propos dans le court article qu’il a consacré à Maccius, pour remarquer que Louis Moréri l’a omis dans le sien (sur Maccio, Amsterdam, 1698, tome 3, page 400).
"Correspondance complète de Guy Patin et autres écrits, édités par Loïc Capron." est mis à disposition selon les termes de la
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