À André Falconet, le 18 août 1665
Note [6]
On croirait entendre Sganarelle « Voilà justement ce qui fait que votre fille est muette » (Le Médecin malgré lui, ii, 2). Les déductions de Guy Patin sur la maladie d’Anne d’Autriche prêtent à sourire aujourd’hui ; mais tant que la terre tournera, les médecins s’ingénieront à tisser d’impeccables chimères en entrenouant leurs éphémères certitudes pour expliquer tout ce qu’ils ne comprennent pas encore.
"Correspondance complète de Guy Patin et autres écrits, édités par Loïc Capron." est mis à disposition selon les termes de la
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