À Johannes Antonides Vander Linden, le 7 juillet 1656
Note [8]
« car je crains les Grecs, même quand ils portent des cadeaux, car les traces de pas m’épouvantent », avec double référence poétique :
Equo ne credite, Teucri.
[Troyens, ne vous fiez pas au cheval. Je crains les Grecs, même quand ils portent des cadeaux] ;
Quicquid id est, timeo Danaos et dona ferentis
Quia me vestigia terrent,
[Parce que ces traces de pas me font peur, toutes allant vers toi et aucune ne revenant].
omnia te adversum spectantia, nulla retrorsum
La troisième exigence de Guy Patin n’a de sens que si on y remplace Operum Hofmanni editorum [des œuvres publiées d’Hofmann] par inedirorum [inédites] : il savait que certaines copies des manuscrits qu’il avait achetés au prix fort existaient en Allemagne, et tenait absolument à conserver la primeur de ses originaux.
"Correspondance complète de Guy Patin et autres écrits, édités par Loïc Capron." est mis à disposition selon les termes de la
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