À Claude II Belin, le 6 février 1634
Note [4]
« Une mauvaise diathèse, depuis longtemps fichée dans le foie, lui promettait une brève survie et lui interdisait de longues espérances ». La fin est inspirée d’un vers d’Horace, v. note [12], lettre 98.
Terme vague et tombé en désuétude, la diathèse (mot que Guy Patin n’a employé qu’en latin, diathesis) est la « disposition générale en vertu de laquelle un individu est atteint de plusieurs affections locales de même nature » ; autrement dit (comme ici pour le foie) « la disposition intime générale déterminée peu à peu par la cause pathogénique et l’affection » (Nysten). Un avatar moderne de la diathèse est la prédisposition innée (génétique).