À Charles Spon, le 12 décembre 1642
Note [20]
« et il n’y a rien d’étonnant à cela, ce sont en effet des qualités naturelles à la race loyolitique : flatteries, mensonges, rapacité » (passage écrit dans la marge).
Pierre Labbé (Clermont-Ferrand 1594-1678), admis dans l’Ordre des jésuites en 1612, avait enseigné la grammaire, puis les humanités, la rhétorique et la philosophie, avant d’être, 18 années durant, professeur de théologie. Il était ensuite devenu tour à tour recteur de cinq collèges de son Ordre (allant et venant entre Arles, Grenoble et Lyon). Archéologue et poète, dévoué à Richelieu, le P. Labbé avait notamment composé :
[Mystère politique, dédié à l’éminentissime cardinal-duc de Richelieu] ; {a}
[Victoires de l’an 39 et vœu pour l’an 40 : i. Lyon à Louis le Juste ; ii. Prise d’Hesdin ; iii. Salses prise d’assaut ; iv. Vœu pour l’Europe ; v. Exhortation aux Français ; vi. Sagesse pour le cardinal-duc]. {b}
Au fil de ses lettres, Guy Patin a cité quelques-unes de ses autres productions.