À Claude II Belin, le 20 septembre 1644
Note [7]
Cl. Salmasii Epistola ad Andream Colvium super cap. xi primæ ad Corinth. epist. de cæsarie virorum et mulierum coma [Lettre de Claude i Saumaise à André Colvius (érudit hollandais, 1594-1671) sur le chapitre xi de la première épître aux Corinthiens au sujet de la chevelure des hommes et la coiffure des femmes] (Leyde, Elsevier, 1644, in‑8o).
Ce passage de saint Paul y était en discussion :
« Je veux cependant que vous le sachiez : le chef de tout homme, c’est le Christ ; le chef de la femme, c’est l’homme ; et le chef du Christ, c’est Dieu. Tout homme qui prie ou prophétise le chef couvert fait affront à son chef. Toute femme qui prie ou prophétise le chef découvert fait affront à son chef ; c’est exactement comme si elle était tondue. Si donc une femme ne met pas de voile, alors qu’elle se coupe les cheveux ! Mais si c’est une honte pour une femme d’avoir les cheveux coupés ou tondus, qu’elle mette un voile. […] Jugez-en par vous-même. Est-il décent que la femme prie Dieu la tête découverte ? La Nature elle-même ne vous enseigne-t-elle pas que c’est une honte pour l’homme de porter les cheveux longs, tandis que c’est une gloire pour la femme de les porter ainsi ? Car la chevelure lui a été donnée en guise de voile. »