À Charles Spon, le 1er novembre 1652
Note [17]
« l’Égypte d’Homère, ce sont peu de bonnes choses et beaucoup de mauvaises » :
velut Ægyptus Homerica, et bona multa habent et mala etiam non pauca ;
[comme l’Égypte d’Homère, on y trouve beaucoup de bonnes choses, mais aussi pas mal de mauvaises] ;
Martial (Épigrammes, livre i, 17),
Sunt bona, sunt quædam mediocria, sunt mala plura
[Dans ce que tu lis ici, il y a du bon, du médiocre, beaucoup de mauvais : un livre, Avitus, ne se fait pas autrement].
Quæ legis hic : aliter non fit, Avite, liber.
La source homérique est dans L’Odyssée (chant iv, vers 227‑230), à propos d’un baume qui soulageait tous les chagrins :
τοια Διος θυγατηρ εχε φαρμακα μητιοεντα,
[Hélène avait reçu ce médicament de Polydame, femme de Thôs qui régnait en Égypte, {a} où la terre féconde produit quantité de substances bienfaisantes et quantité de nocives].
εσθλα, τα οι Πολυδαμνα πορεν, Θωνος παρακοιτις
Αιγυπτιν, τη πλειστα φερει ζειδωρος αρουρα
φαρμακα πολλα μεν εσθλα μεμιγμενα πολλα δε λυγρα.
- V. notule {b}, note [4] du Traité de la Conservation de santé, chapitre iii.