À Charles Spon, le 25 novembre 1653
Note [34]
Guy Patin a écrit leçons dans l’interligne, au-dessus de répétitions qu’il n’a pas rayé.
Louis de Lesclache (L’Éclache, près de Clermont-Ferrand vers 1620-Lyon 1671) n’était pas « un peu plus vieux », mais de 18 ans plus jeune que Charles Sorel. Il avait ouvert une sorte d’académie philosophique et littéraire à Paris, et s’établit plus tard à Grenoble puis à Lyon. Il avait alors publié une Logique divisée en quatre parties et une Philosophie divisée en cinq parties (toutes deux à Paris, Charles Chastellain, 1648, in‑8o), et La Physique, la philosophie morale, la théologie naturelle, expliquées en tables… (Paris, sans nom, 1651-1652, 2 volumes in‑4o). Son traité le plus singulier est intitulé :
Les véritables Régles de l’Ortografe Francéze ou l’Art d’aprandre an peu de tams à écrire côrectemant. Par Loüis de L’Esclache. {a}
- Paris, l’auteur et Laurent Rondet, 1668, in‑8o de 72 pages.
L’intérêt de ce livre est d’informer sur l’accent français du xviie s. car y est défendue l’idée que l’orthographe doit être conforme à la prononciation. Le dernier des cinq chapitres est intitulé :
Des raizons qu’il faut métre an uzaje pour montrer que nous devons écrire an nôtre Langue, qu’il nous ét très-ytile d’aprandre la Filozofie an Francés ; et que nous pouvons étre savans, sans avoir la conésance de la Langue Latine.