À Charles Spon, le 21 avril 1655
Note [17]
V. note [14], lettre 387, pour la Soteria du P. Jean Bertet sur la maladie de Pierre Gassendi, dont j’ai consulté deux versions : celle qui a été imprimée en à Lyon en 1654 et celle que Balthazar de Monconys a reprise dans son Journal (ibid. 1666). La différence porte sur les vers parlant de Jean-Baptiste Morin, auteur d’âpres et incessantes attaques philosophico-astronomiques contre Gassendi. {a}
Plus quam Thessalicis dura excantavimus astra
Carminibus ; tandem, Morine irascere Fatis,
Sideribusque tuis.[Nous avons invoqué l’enchantement des astres cruels par des incantations plus que thessaliennes ; {b} fulmine donc, Morin avec tes mauvais sorts et tes étoiles !] {c}
Plus quam Thessalicis dura excantavimus astra
Carminibus ; ventura patent cui fata, Morinus,
Conciliatus adest.[Nous avons invoqué l’enchantement des astres cruels par des incantations plus que thessaliennes ; Morin réconcilié {d} vient au secours de celui dont la mort s’annonce prochaine].