Tout ici tient à ce qu’entendait Guy Patin par « artère » :
il est tout de même douteux qu’en son temps on vérifiât l’état des artères coronaires à l’autopsie, autrement qu’en en remarquant l’origine (ostium) à la racine de l’aorte, d’après de rares rapports que j’en ai lus ; {a}
s’agit-il alors de l’aorte, auquel cas on pense à une rupture d’anévrisme aortique, {b} peut-être syphilitique, {c} avec hémopéricarde, bien évoqué par la suffocation tout à coup du cœur par une abondance excessive de sang ;
ou beaucoup moins probablement, de la trachée-artère ?
Correspondance complète de Guy Patin et autres écrits, édités par Loïc Capron. – Paris : Bibliothèque interuniversitaire de santé, 2018. –
À André Falconet, le 31 janvier 1659, note 17.