À Charles Spon, le 20 octobre 1666
Note [3]
- V. note [38], lettre 516.
- Lyon, Libraires de la Compagnie, 1667, in‑fo de 90 pages.
Parmi plusieurs éditions contemporaines visant à diffuser largement les prétentions politiques de la Couronne de France, celle de Paris (Sébastien Marbre-Cramoisy, in‑12o de 150 pages) porte le faux-titre de « Réponse à quelques écrits que les Espagnols ont publiés contre les droits de la reine sur les Pays-Bas par Monsieur Joly » (v. note [9], lettre 180, pour Guy Joly).
Le titre des éditions latines est une fidèle traduction du français : Observationes sive Responsio ad duos Tractatus Bruxellis editos adversus Reginæ Christianissimæ ius in Brabantiam, et in alias quasdam Belgii provincias (sans lieu ni nom, Ad Exemplar Parisiense [conforme à l’exemplaire de Paris], 1667, in‑12 de 112 pages).
Ce livre répliquait à deux ouvrages du même auteur : {a}
[Déduction prouvant par des arguments très brillants qu’il n’y a pas droit de dévolution sur le duché de Brabant, ni sur les autres provinces de Belgique, en raison des princes qui les gouvernent, dans la mesure où ceux qui en sont issus en sont les possesseurs]. {e}
Louis xiv entendait faire prévaloir le droit de dévolution que son épouse, Marie-Thérèse d’Autriche, avait sur les Pays-Bas : elle était la huitième enfant du premier lit de Philippe iv, roi d’Espagne mort en 1665, tandis que son successeur sur le trône, Charles ii, était né du deuxième lit. À cela s’ajoutait le contentieux sur la dot de Marie-Thérèse que les Espagnols n’avaient pas entièrement payée (un demi-million d’écus d’or, v. note [27], lettre 287).