À un médecin anonyme, le 26 mai 1653
Note [1]
Pour désigner le cerveau, Guy Patin l’a ici appelé mentis arx [la citadelle de l’esprit], à l’instar de son modèle médical, Jean Fernel (Universa Medicina, livre i, début du chapitre ix, page 24, édition de 1586 ; v. note [1], lettre 36) :
Cerebrum humanæ mentis arx et domicilium, cogitationum rationisque sedes, motus omnisque sensus, fons et origo, corporis summam partem tenet, sursum spectans, cælo proximum.
[Le cerveau, citadelle et domicile de l’esprit humain, siège de la raison et des pensées, source et origine du mouvement et de tous les sens, occupe la plus haute partie du corps, à proximité du ciel, regardant en haut].