Au cours des deux dernières années, Charles Guillemeau avait été la principale plume des médecins parisiens dans la querelle qui les opposait depuis 1644 à ceux de Montpellier (procès des Parisiens gagné contre Théophraste Renaudot) :
- à son Cani miuro sive Curto fustis… [Bâton pour le chien dont on a coupé la queue, autrement dit Courtaud…] (juin 1654, v. note [14], lettre 358) avaient répondu la Lenonis Guillemei Scholæ Parisiensis Empirico-Methodicæ Doctoris… [Apothéose du maquereau Guillemeau, docteur de l’École empirico-méthodique de Paris…], attribuée à Siméon Courtaud, doyen de Montpellier (Paris, novembre 1654, v. note [2], lettre 380) et le Genius Pantoulidamas (Paris, décembre 1654, v. note [35], lettre 399) ; de larges extraits du premier et du troisième sont traduits dans Les deux Vies latines de Jean Héroard ;
- Guillemeau avait répliqué par la Defensio altera… [Seconde défense…] (janvier 1655), puis par la Margarita scilicet e sterquilinio et cloaca lenonis… [Une perle apparemment sortie du fumier et du ventre d’un maquereau…] en juillet suivant (juillet 1655, v. note [3], lettre 390).