Note [46]
Dissertation sur l’Hémine de vin, et sur la livre de pain de S. Benoît, et des autres anciens religieux. Où l’on fait voir que cette hémine n’était que le demi-setier et que cette livre n’était que de douze onces : {a} Où l’on représente l’esprit des Pères et des saints fondateurs d’ordres, touchant le jeûne et la tempérance : Où l’on éclaircit quelques points remarquables de l’Antiquité : Et où l’on recherche la juste proportion des poids et des mesures des Anciens avec les nôtres. {b}
- Hémine (Fureière) : « vaisseau servant de mesure chez les Anciens, qui était la moitié du setier romain. {i} M. Arnauld a fait une petite dissertation sur l’hémine fort curieuse. {ii} Ce mot vient du grec signifiant moitié. {iii} Saint Benoît a établi l’hémine pour la portion de vin qu’on devait donner aux religieux de son Ordre à chaque repas ; sur quoi a écrit aussi le Père Mabillon, {iv} qui a fait voir que c’était une mesure particulière à l’Ordre de saint Benoît ; de même que la livre de pain qui leur était accordée était de 15 onces. »
- Littré DLF donne à l’hémine la valeur approximative de 27 centilitres et au demi-setier, au quart de pinte celle de 23 centilitres.
- Le présent livre est anonyme, attribué soit à Claude Lancelot (v. note [4], lettre 389), soit à Antoine ii Arnauld (v. note [46], lettre 101).
- L’hémine est la moitié d’une mine (demi-setier).
- Jean Mabillon, v. note [2], lettre de Hugues ii de Salins datée du 3 mars 1657.
- Paris, Charles Savreux, 1667, in‑12 de 350 pages.