Note [1]
V. notule {a}, note [19], lettre 226, pour les 7 livres des subversifs Exercitationum paradoxicarum adversus Aristoteleos [Essais critiques contre les aristotéliciens] (Grenoble, 1624).
Joseph Bougerel, dans sa Vie de Pierre Gassendi… (Paris, 1737, v. notule {b}, note [34], lettre 322), a commenté l’intérêt du philosophe pour la médecine et l’ébranlement de l’hippocratisme (livre i, année 1619, page 11) :
« Gassendi s’appliqua aussi à l’étude de l’anatomie. Il fut très exact à assister aux démonstrations anatomiques qu’on faisait dans l’université. Il fit aussi bien des dissections, tant en son particulier qu’avec Peiresc ; {a} et il a fait toute sa vie autant de cas de l’anatomie qu’il a eu de mépris pour l’astrologie. Il combattait celle-ci de toutes ses forces, et en inspira de l’horreur à ses disciples. Les astrologues n’eurent pas de plus redoutable ennemi que lui. Il cultiva celle-là {b} avec soin jusqu’à la fin de ses jours ; il en connut l’utilité, l’excellence, et en conseilla l’étude à tout le monde. »
- V. notes [10], lettre 60, pour Nicolas-Claude Fabri de Peiresc, et [28], lettre 152, pour une évocation des recherche qu’il a menées avec Gassendi sur la circulation du sang et les voies du chyle. Ils n’y brillèrent guère par leur discernement.
- L’anatomie.