Note [44]
Le seul diplôme que Gabriel Naudé eût jamais obtenu de l’Université de Paris avait été une modeste maîtrise ès arts. Il y avait ensuite étudié la médecine, mais sans y disputer aucun acte, ayant reçu son bonnet doctoral à Padoue en 1626. Son renom et ses talents, au service de la république des lettres, étaient néanmoins tels que l’Université le tenait pour l’un de ses très chers enfants, qu’il convenait de défendre dans sa querelle avec les jésuites de Bourges (v. supra note [39]). L’animosité académique parisienne contre les loyolites était décidément un très puissant moteur de solidarité et d’union.