Autres écrits : Ana de Guy Patin :
Patiniana I‑1 (1701)
Note [2]
Jean-Louis Vivès, De Disciplinis libri xx… [20 livres sur les Disciplines, répartis en trois tomes…], {a} Liber primus, de corruptarum artium causis in universum [Livre premier sur les causes des arts corrompus en général], sur les commentateurs d’Aristote confronté aux obscurités de sa pensée (page 57) :
Ut iam etiam vulgo inter eos non omnino, ut solent, inscite Aristoteles dicatur habere nasum cereum, quem quilibet quo velit, flectat pro libito.[En sorte qu’entre eux ils disent ouvertement et non sans bonne raison, comme à leur habitude, qu’Aristote a un nez de cire : {b} quiconque le veut le tord à sa guise].
- Lyon, 1551, v. note [14], lettre 409.
- Cette formule proverbiale a été appliquée aux Saintes Écritures (par Martin Luther ou par Antoine ii Arnauld), ou aux lois.
Épicure est le philosophe dont Gassendi a le plus commenté et promu les idées (v. notes [9], lettre 90, et [1], lettre 147).
Il est impossible de dire qui, de Gabriel Naudé ou de Guy Patin, s’exprimait ici : tous deux étaient amis de Pierre Gassendi, comme en attestent les correspondances respectives des trois « libertins érudits » ; v. les Epistolæ Naudæi [Lettres de Naudé] (1667, six lettres à Gassendi), les Epistolæ Gassendi [Lettres de Gassendi] (Lyon, 1658, six lettres à Naudé), et maints passages de notre édition (qui ne contient toutefois qu’une seule lettre à Gassendi, sans aucune à Naudé). Ils se rencontraient notamment au sein de l’académie putéane (v. note [5], lettre 181) ou de leurs « débauches » de Gentilly (v. notes [2]‑[6], lettre 159).
Cet article du Patiniana imprimé ne vient pas du manuscrit de Vienne.