Autres écrits : Ana de Guy Patin :
Patiniana I‑1 (1701)
Note [63]
« En divers temps, je me suis trouvé trois épouses : comme jeune homme, comme homme mûr, et comme vieillard. La première s’est unie à moi pour le besoin de mes fougueuses années, la seconde pour ses richesses, la troisième pour me servir. »
V. note [6], lettre du 31 mars 1667 pour un copieux commentaire sur ce quatrain d’Étienne Pasquier (v. note [16], lettre 151) : Théodore de Bèze (v. note [28], lettre 176) ne fut par triumvir (trois fois mari), il n’eut que deux épouses.
Le manuscrit de Vienne (page 147) contient une version différente de cet article :
« Theodore de Bèze premier ministre de Genève mourut l’an 1605 dans le temps d’une éclipse de Soleil, à cause de quoi Ét. Pasquier fit ce distique :Postridie eclypsis Solis Theodorus obivit :
Sol voluit tanto sole cadente pati. » {a}
- « Théodore s’en est allé le lendemain d’une éclipse solaire : le Soleil a voulu souffrir qu’un si grand soleil se couche. »
Ce distique figure dans les Stephani Paschasii Epigrammatum Lib. vii. Iconum Lib. ii. TumulorumLib. i [Sept livres d’Épigrammes, deux livres d’Images, un livre de Tombeaux d’Étienne Pasquier] (Paris, Jean Petit-pas, 1618, in‑8o, Tumulus 36, page 298), mais il est dédié à un nommé Diodorus, et non Theodorus.
Théodore de Bèze mourut à Genève le 13 octobre 1605, une éclipse solaire eut bien lieu la veille, vers une heure de l’après-midi, durant un quart d’heure.