| Note [8] | |
La reine était revenue sur sa décision de dissoudre la Chambre Saint-Louis et acceptait du bout des lèvres les 27 articles que les magistrats unis exigeaient d’elle. La Gazette (ordinaire no 111, du 25 juillet 1648, page 960) rassurait ses lecteurs :
Le lit de justice du 31 juillet 1648 allait entériner la première victoire partielle du Parlement de Paris : les tailles de 1649 étaient réduites d’un quart ; aucune imposition ne pouvait désormais être établie qu’en vertu d’édits dûment vérifiés par les cours souveraines ; divers avantages fiscaux étaient accordés à la ville de Paris (abolition des édits du rachat et du Toisé, v. note [7], lettre 157) ; la création de douze maîtres des requêtes était révoquée ; mais pour sauver la face, la Chambre Saint-Louis devait cesser ses délibérations et le Parlement se cantonner dans ses attributions judiciaires. Pour tout arranger en apparence, les émeutes du mois d’août permirent une concession supplémentaire. Ordinaire no 137, du 15 septembre 1648 (pages 1207‑1208) :
La déclaration royale du 22 octobre 1648 établit l’habeas corpus (v. note [52], lettre 156). |
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Correspondance complète de Guy Patin et autres écrits, édités par Loïc Capron. – Paris : Bibliothèque interuniversitaire de santé, 2018. –
À Claude II Belin, le 11 juillet 1648, note 8.
Adresse permanente : https://numerabilis.u-paris.fr/editions-critiques/patin/?do=pg&let=0157&cln=8 (Consulté le 11/12/2025) |