< L. latine 416.
> À Georg Friedrich Lorenz, le 26 novembre 1666 |
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Correspondance complète de Guy Patin et autres écrits, édités par Loïc Capron. – Paris : Bibliothèque interuniversitaire de santé, 2018. –
À Georg Friedrich Lorenz, le 26 novembre 1666
Adresse permanente : https://numerabilis.u-paris.fr/editions-critiques/patin/?do=pg&let=1450 (Consulté le 18/01/2025) | ||||||||||||
[Ms BIU Santé no 2007, fo 212 vo | LAT | IMG] Au très distingué M. Georg Friedrich Lorenz, à Lübeck. Très distingué Monsieur, [a][1] Je reçus enfin hier votre livre que vous m’avez dédicacé, [1] avec votre lettre datée du mois de juin ; je vous en remercie de tout cœur. Le mois prochain, je vous préparerai le paquet que vous demandez, avec la Methodus in Aphorismos de Marin Cureau de La Chambre [2][3] et le traité de François Pidoux de febre purpurea. [4][5] Les Observationes de Fernel [6] n’ont pas été publiées et sont peut-être perdues : quelqu’un les a-t-il jamais vues ? Voici 108 ans que Fernel est mort, je doute qu’elles aient existé. [2] Personne non plus n’a vu ce discours que je prononçai en 1647 contre les pharmaciens devant le Parlement, en présence d’un très grand nombre d’auditeurs ; il ne fut même jamais écrit : je l’improvisai sur l’instant, mais non sans y mettre force piquant. [3][7][8] Je connais fort bien ces fripons, singes des médecins et pestes de la très vénérable médecine ; je n’ai cure de leurs tromperies, et ne me soucie en rien de leurs vices et de leurs impostures ; ce sont de misérables grippe-sous, etc. [9] Au paquet promis, j’ajouterai bien d’autres ouvrages, s’il s’en trouve. En attendant, très distingué Monsieur, vale, voyez mes affaires d’un bon œil et aimez-moi. De Paris, le 26e de novembre 1666. | |||||||||||||
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Rédaction : guido.patin@gmail.com — Édition : info-hist@biusante.parisdescartes.fr | |||||||||||||
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