Médecin allemand de Francfort-sur-le-Main, très versé dans l’étude des belles-lettres, Lotich (Lotichius ou Lotz ; Bad Nauheim 1598-Francfort 1669) [1] était petit-neveu de Petrus Lotichius Secundus (v. notule {a}, note [40] du Patiniana II‑3). Johann Peter avait été nommé en 1652 professeur de médecine à Rinteln (Basse-Saxe). Ses ouvrages médicaux ne méritent guère d’attention, mais Guy Patin prisait fort son « Histoire universelle des affaires germaniques » (Francfort, 1646-1650, v. note [3], lettre 279) et son édition du Satyricon de Pétrone (Francfort, 1629, v. note [83], lettre 150).

Notre édition compte trois lettres latines que Patin a écrites à Lotich, datées des 7 juillet 1662 (réponse de Patin à une première lettre que Lotich lui avait écrite pour inaugurer leur correspondance), 17 décembre 1665 et 28 octobre 1668.