Jurisconsulte allemand du xvii^e s., avocat à Nuremberg et vice-chancelier de l’Université d’Altdorf, était fils de Georg Richter, dont il a édité les Epistolæ selectiores [Lettres choisies] (Nuremberg, 1662, v. note [2], lettre 734). La longue Georgii Richteri Vita [Vie de Georg Richter] qui se trouve au début du livre ne fournit aucun renseignement sur son fils. [1]

• Utriusque Bruti Fortuna dispar in recuperanda libertate patriæ, publica oratione descripta et exhibita, Athenis Noricis, Joan. Georgio Richtero, G.F. ad d. vii. Kalend. Novembr. Anno Christi m. dc. xxxix. [Le Succès inégal des deux Brutus (Lucius et Marcus) pour restaurer la liberté de la patrie, décrit et mis au jour en un discours public que Johann Georg Richter, fils de Georg, a prononcé le 26 octobre 1639] (Nuremberg, Endter, in‑4^o) ;

• Disputatio inauguratils de Officio judicis, quam præsidente supremi Numinis faventia, ex Decreto Nobilissimi atque Amplissimi Juris-Consultorum in celeberrima Universitate Altdorfina Ordinis, pro summis in utroque Jure Honoribus ac Privilegio Doctoralibus rite consequendis, publico ac solenni Examini subjicit Johannes Georgius Richter Noribergensis… [Thèse inaugurale sur la Fonction du juge que, sous les auspices favorables de la Divinité suprême, par décret du très noble et très éminent Collège des jurisconsultes de la très célèbre Université d’Altdorf, Johann Georg Richter, natif de Nuremberg, a soumise à l’examen public et habituel pour obtenir, selon les règles, les plus hauts honneurs et privilèges doctoraux en l’un et l’autre droits…] (Altdorf, veuve de Bathasar Scherffius, 1644, in‑4^o).

Notre édition contient deux lettres que Guy Patin a écrites à Richter, datées des 27 novembre 1664 et 26 janvier 1669.