| Note [8] |
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Ces précautions oratoires conditionnelles me poussent tout de même à penser que Reiner von Neuhaus envisageait l’éventualité que son correspondant fût décédé (v. supra note [1]). Peut-être trouvait-il sa lettre si belle qu’il ne voulut pas renoncer à l’imprimer ; néanmoins, comme elle était déjà si chargée des horreurs de la guerre, il n’a pas souhaité l’assombrir davantage en y disant la mort de Patin. Je ne vois du moins pas comment il aurait pu se tirer d’un tel dilemme mieux que par ce pieux artifice. |
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Correspondance complète de Guy Patin et autres écrits, édités par Loïc Capron. – Paris : Bibliothèque interuniversitaire de santé, 2018. –
De Reiner von Neuhaus, le 1er juin 1673, note 8.
Adresse permanente : https://numerabilis.u-paris.fr/editions-critiques/patin/?do=pg&let=9088&cln=8 (Consulté le 10/12/2025) |