Note [1] | |
« Voici encore Crispinus et je le prendrai souvent à partie » : premier vers de la Satire iv de Juvénal. Le poète se servait de Crispinus pour personnifier les vices qu’il voulait attaquer et flétrir ; on le trouve aussi dans la Satire i (vers 27‑30) parmi les motifs qui invitent le poète à la dérision :
Rufrius Crispinus, chevalier romain du ier s. de notre ère, commanda la garde prétorienne sous l’empereur Claude, puis fut nommé préteur en l’an 47. Il fut le premier mari de Poppea Sabina qui, après leur divorce, devint la seconde épouse de Néron en 62. Devenu membre du Sénat, Crispinus fut banni en 65 puis exécuté l’année suivante sur ordre de Néron. |
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Correspondance complète de Guy Patin et autres écrits, édités par Loïc Capron. – Paris : Bibliothèque interuniversitaire de santé, 2018. –
À André Falconet, le 23 novembre 1660, note 1.
Adresse permanente : https://numerabilis.u-paris.fr/editions-critiques/patin/?do=pg&let=0653&cln=1 (Consulté le 26/03/2025) |