Note [1] | |
« vite enivré, il a bu les eaux du Styx » (Francis Bacon, v. note [8], lettre 332). Malgré l’interdit de la Faculté levé en 1666, Guy Patin continuait sans répit à s’acharner contre l’antimoine et ses suppôts (ici les Chartier). Son allusion aux enfers mythiques est l’occasion de signaler la pièce anonyme en trois actes, écrite en mauvais vers français, qui avait paru en 1668, L’Antimoine purifié sur la sellette (Paris, Nicolas Pepinglé, {a} in‑12 de 53 pages). L’argument commence par ces mots :
Hippocrate a beau accabler les accusés, les protections de Saturne (dieu du temps et des métaux, v. note [31] des Deux Vies latines de Jean Héroard) et de sa sœur aînée Thémis (déesse de la justice, v. note [13], lettre 1011) incitent Pluton à la clémence :
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Correspondance complète de Guy Patin et autres écrits, édités par Loïc Capron. – Paris : Bibliothèque interuniversitaire de santé, 2018. –
À André Falconet, le 8 septembre 1669, note 1.
Adresse permanente : https://numerabilis.u-paris.fr/editions-critiques/patin/?do=pg&let=0965&cln=1 (Consulté le 20/01/2025) |