L’italique entre parenthèses est en français dans le manuscrit.
On comprend enfin ici clairement que Sebastian Scheffer avait envoyé à Guy Patin deux tonnelets remplis de livres en blanc (non reliés).
- Le syndicat des imprimeurs parisiens retenait toujours le premier à la douane parce que, sans lettre de voiture déclarant son contenu, ils suspectaient qu’il pût s’agir d’ouvrages de contrebande (v. note [1], lettre latine 437) ; un procès s’en était ensuivi (v. note [2], lettre latine 461), dont la sentence fut prononcée au début de 1669 (v. note [6], lettre latine 466).
S’y trouvaient, expédiés en parfaite légalité par le libraire de Francfort Thomas Matthias Götze, 50 exemplaires des « Opuscules médicaux » de Caspar Hofmann (Francfort, 1667, v. note [14], lettre 150), qui incluaient la réédition des deux livres « sur les Médicaments officinaux », et les traités jusqu’alors inédits « des Parties similaires (du corps humain, v. note [7], lettre 270) » et « des Esprits (et de la Chaleur innée) ».
Dans sa lettre à Scheffer du 16 février 1669, Patin a dit avoir récupéré la moitié de ces livres (l’autre ayant été confisquée par le syndicat).
- Pour le contenu du second, que Scheffer annonçait dans un billet expédié à Patin (qui l’avait reçu tandis qu’il écrivait sa lettre), v. notes :
- [3], lettre latine 380, pour la nouvelle édition des « Questions médico-légales » de Paolo Zacchias, par Johann Daniel Horst chez l’imprimeur Johann Baptist Schönwetter (Francfort, 1666), grâce au privilège obtenu avec l’aide de Patin ;
- [5], lettre latine 401, pour les « Friandises attiques » de Jacobus Pontanus (Francfort, Schönwetter, 1644) ;
- [1], lettre latine 428, pour le traité d’Heinrich Kornmann sur la virginité (Francfort, 1610, pour la première édition) ;
- [4], lettre latine 441, pour le nouveau lot de thèses d’Iéna envoyées par Johann Theodor Schenck.
Dans sa lettre à Scheffer du 26 février 1669, Patin a accusé réception de ces livres.
|