Note [1] | |
Les hidrotiques tirent leur nom du grec idrôs, sueur, car ils facilitaient la transpiration sensible (visible) : « médicaments sudorifiques qui, en pénétrant jusqu’aux plus profondes parties du corps, ont la vertu d’inciser [fragmenter] et d’atténuer les humeurs, de sorte qu’ils entraînent avec eux tout ce qu’ils rencontrent et le poussent à la superficie. La tormentille, le chardon bénit [v. note [7], lettre 99], la zédoaire, le gaïac, l’angélique, la pimprenelle et autres sont de ce nombre » (Thomas Corneille). Parmi les substances minérales, le mercure était l’hidrotique le plus puissant et le plus employé. V. note [32], lettre 101, pour la nuance entre hidrotique et diaphorétique. En deux phrases, Guy Patin avait établi le diagnostic de deux maladies vénériennes (dites aujourd’hui sexuellement transmises) qui s’associaient (et s’associent encore) très souvent.
Le lien entre la syphilis et la cachexie passait généralement par sa localisation à la moelle épinière, qui porte le nom de tabes dorsalis ou tabès dorsal (v. note [17] du Naudæana 2). |
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Correspondance complète de Guy Patin et autres écrits, édités par Loïc Capron. – Paris : Bibliothèque interuniversitaire de santé, 2018. –
Autres écrits : Consultations et mémorandums (ms BIU Santé 2007) : 14, note 1.
Adresse permanente : https://numerabilis.u-paris.fr/editions-critiques/patin/?do=pg&let=8144&cln=1 (Consulté le 24/01/2025) |