Note [10] | |
Stibii Pithœgia. Antirrheticon in Stibii proxenetas, Aniatros Poëtas [Pithœgie de l’antimoine. Antirrhétique (Contradiction) contre les proxénètes de l’antimoine, poètes ignares] (sans lieu, ni nom, ni date) est un libelle anonyme de 12 pages. Il contient sept pièces en vers latins répondant vertement à celles de divers partisans de l’antimoine :
La pithœgie (Pithœgia) est le nom de fêtes et de sacrifices qu’on célébrait dans l’Antiquité à Athènes le 11e jour du mois Anthestérion (janvier-février), mais que Guy Patin mettait aux 10 et 11 novembre (v. note [11], lettre 649) ; c’était une partie des fêtes de Bacchus (v. note [23], lettre 260) qui s’appelaient anthestéries en général, et dont les parties se nommaient pithœgie, choæ, chytroï. La pithœgie marquait le jour où on commençait à boire du vin nouveau ; son nom venait de l’ouverture des tonneaux (pithos en grec) (Trévoux). Jacques Perreau, dans son Rabat-joie de l’Antimoine triomphant (novembre 1654, v. note [3], lettre 380), conclut par ces mots le chapitre qu’il consacre à l’Examen des vers à la louange de l’antimoine triomphant et de l’auteur (1re partie, page 51) :
|
Imprimer cette note |
Citer cette note
x
Correspondance complète de Guy Patin et autres écrits, édités par Loïc Capron. – Paris : Bibliothèque interuniversitaire de santé, 2018. –
À Charles Spon, le 6 mars 1654, note 10.
Adresse permanente : https://numerabilis.u-paris.fr/editions-critiques/patin/?do=pg&let=0342&cln=10 (Consulté le 25/03/2025) |