Note [10] | |
Page 104 (Ulm, 1660), Johann Daniel Horst a dûment pris en compte la remarque de Guy Patin :
Contrairement à la lithiase urinaire, omniprésente dans la Corespondance, la lithiase biliaire n’y est expressément mentionnée qu’à de très rares occasions. La formation de calculs (pierres) dans la vésicule biliaire (v. note [4], lettre 122) ne devait pourtant guère être moins commune qu’elle n’est maintenant. Je vois deux raisons à sa rareté dans les lettres de Patin :
Sans les moyens modernes (radiologie, échographie), le diagnostic échappait au médecin. Des calculs biliaires s’observaient néanmoins communément à l’autopsie, comme Patin en faisait ici la remarque, mais en les tenant pour une curiosité et sans bien établir leur lien avec la maladie dont avait souffert le défunt : hoc in vivis raro contingit [cela s’observe rarement chez les personnes en vie], écrivait-il en 1668 (v. note [5], lettre latine 456) en parlant de la lithiase vésiculaire trouvée en 1615 à l’ouverture du corps de Marguerite de Valois (la reine Margot). |
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Correspondance complète de Guy Patin et autres écrits, édités par Loïc Capron. – Paris : Bibliothèque interuniversitaire de santé, 2018. –
À Johann Daniel Horst, le 25 août 1657, note 10.
Adresse permanente : https://numerabilis.u-paris.fr/editions-critiques/patin/?do=pg&let=1120&cln=10 (Consulté le 24/03/2025) |