Note [10] | |
« La soie crue est celle qu’on tire sans feu et qu’on dévide sans faire bouillir le cocon, qu’on incise pour en faire sortir le ver quatre ou cinq jours après qu’il est parfait. On en fait des gazes et autres étoffes. Cette soie est fort pure, pourvu qu’on en sépare la dernière enveloppe extérieure et la pellicule qui se trouve joignant le ver. Il est défendu de mêler la soie crue avec la soie cuite. La soie cuite est celle qu’on a fait bouillir pour la dévider plus facilement, comme celle dont on fait les velours, satins, taffetas, damas, brocards, crêpes et autres étoffes » (Furetière). Jean de Renou (v. note [16], lettre 15) a consacré aux vers à soie le chapitre xxxvi, livre troisième, de ses Œuvres pharmaceutiques (édition française de Lyon, 1637, v. note [13] de la Leçon de Guy Patin sur le laudanum et l’opium), mais sans donner foi aux vertus médicinales de la soie (pages 466‑467) :
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Correspondance complète de Guy Patin et autres écrits, édités par Loïc Capron. – Paris : Bibliothèque interuniversitaire de santé, 2018. –
Autres écrits : Observations de Guy Patin et Charles Guillemeau sur les us et abus des apothicaires (1648) : viii, note 10.
Adresse permanente : https://numerabilis.u-paris.fr/editions-critiques/patin/?do=pg&let=8161&cln=10 (Consulté le 11/02/2025) |