Note [11] | |
V. note [18], lettre 270, pour le Socrate chrétien de Jean-Louis Guez de Balzac (Paris, 1652). Jean Goulu (Paris 1576-ibid. 1629) était le frère aîné de Jérôme (v. note [33], lettre 183). Il préféra tenter la carrière d’avocat à celle d’helléniste pour laquelle son père, Nicolas Goulu, l’avait formé ; « mais il eut le malheur de demeurer court à la première cause qu’il plaida, et l’on croit que cette disgrâce lui fit venir la pensée de quitter le monde et de se mettre en religion » (Bayle). Reçu en 1604 dans l’Ordre des feuillants sous le nom de Dom Jean de Saint-François, Jean Goulu s’y fit tellement considérer qu’il en obtint le généralat. Il a beaucoup travaillé sur les traductions en latin et en français de livres religieux ou philosophiques écrits en grec, et a aussi laissé quelques ouvrages de polémique théologique et morale, en s’opposant notamment à Guez de Balzac avec ses Lettres de Phyllarque à Ariste (Paris, 1627, v. note [6] du Borboniana 8 manuscrit). |
Imprimer cette note |
Citer cette note
x
Correspondance complète de Guy Patin et autres écrits, édités par Loïc Capron. – Paris : Bibliothèque interuniversitaire de santé, 2018. –
À Claude II Belin, le 12 décembre 1651, note 11.
Adresse permanente : https://numerabilis.u-paris.fr/editions-critiques/patin/?do=pg&let=0276&cln=11 (Consulté le 13/02/2025) |