Note [11] | |
Le volvulus {a} est le retournement d’une anse intestinale sur elle-même ou à l’intérieur d’elle-même (dédoublement « en doigt de gant ») {b} en raison d’un obstacle mécanique (bride péritonéale ou tumeur) ; Trévoux : « C’est un mot latin que l’on donne à la colique que l’on appelle autrement le miséréré, {c} ou passion iliaque. Volvulus, iliaca passio. C’est dans l’iléon que se fait le volvulus et le miséréré, qu’on appelle passion iliaque, dans laquelle on vomit les excréments par la bouche, parce qu’alors les membranes de cet intestin rentrent l’une dans l’autre et font des nœuds qui empêchent le cours des matières. »Guy Patin favorisait à tort la nature inflammatoire de la maladie en écartant absolument le dédoublement mécanique. Cela fondait l’idée de faire avaler au malade de petites boules en or ou en plomb, dont le poids était censé dénouer le volvulus (ce qui sans doute était parfois couronné de succès). Aujourd’hui, l’intervention chirurgicale est la règle. En dépit de sa divergence de vues, Gerardus Leonardus Blasius a transcrit le propos de Patin dans la 2e édition de son commentaire (1666, v. infra note [57‑1]). |
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Correspondance complète de Guy Patin et autres écrits, édités par Loïc Capron. – Paris : Bibliothèque interuniversitaire de santé, 2018. –
À Gerardus Leonardus Blasius, le 28 janvier 1661, note 11.
Adresse permanente : https://numerabilis.u-paris.fr/editions-critiques/patin/?do=pg&let=1187&cln=11 (Consulté le 22/01/2025) |