Note [11] | |
« il a aussi écrit un poème bucolique. » Jean Boccace (Giovanni Boccaccio), fils naturel d’un riche banquier florentin, était né en 1313 à Certaldo, petite ville de Toscane, située une quarantaine de kilomètres au sud-ouest de Florence. Après des études en droit canonique, notamment menées à Paris, il se consacra à la littérature : fervent admirateur de Dante (v. note [10] du Patiniana I‑3) et ami de Pétrarque (v. note [17], lettre 93), il renonça à jamais les égaler et se consacra principalement à la prose. Son chef-d’œuvre éternel et universel a été le Décaméron, recueil de cent nouvelles écrites en italien entre 1349-1353 : ayant fui Florence envahie par la peste, une « brigade » de dix jeunes gens, sept femmes et trois hommes, se retirent à la campagne ; pendant dix journées (déka êmérai en grec), ils créent et se racontent tour à tour des histoires à contenu courtois et philosophique, souvent éloigné de la morale convenue, voire scandaleux. Boccace mourut dans sa ville natale en 1375. Ses autres œuvres citées ici par Gabriel Naudé sont latines :
Additions et corrections du P. de Vitry « Jean Boccace. On pourra consulter l’éloge que Papire Masson a fait de Boccace, qui fut premièrement imprimé avec ceux de Dante et de Pétrarque à Paris en 1587. {a} Depuis, M. Ballesdens l’inséra dans le 2e tome des Éloges du même Masson, qu’il publia en 1638. » {b} |
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Correspondance complète de Guy Patin et autres écrits, édités par Loïc Capron. – Paris : Bibliothèque interuniversitaire de santé, 2018. –
Autres écrits : Ana de Guy Patin : Naudæana 3, note 11. Adresse permanente : https://numerabilis.u-paris.fr/editions-critiques/patin/?do=pg&let=8194&cln=11 (Consulté le 17/02/2025) |