Note [12] | |
Catarrhe est un mot qu’on n’emploie plus guère en médecine : « fluxion et distillation d’humeurs sur le visage, sur la gorge ou sur autre partie du corps. Les catarrhes proviennent ordinairement de chaleur ou de froideur excessives, ou de la réplétion du cerveau, et de la débilité de la partie recevante. Quand ces fluxions tombent sur la gorge ou sur la poitrine, on les appelle rhumes. Ce mot vient du grec catarreô, qui signifie defluo [je coule d’en haut] » (Furetière). Nysten a fourni plus de détails :
En termes modernes, le catarrhe pulmonaire évoque : dans sa forme simple, le rhume, la bronchite ou la broncho-pneumonie aiguë ; dans sa forme récidivante, la bronchite chronique ; dans sa forme suffocante, toute forme d’insuffisance respiratoire aiguë (asthme grave, œdème aigu du poumon, pneumonie grave, obstruction du larynx, pneumothorax, etc.). Guy Patin avait déjà parlé des méfaits du jubilé sur les voies respiratoires des pèlerins (v. note [8], lettre 110). |
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Correspondance complète de Guy Patin et autres écrits, édités par Loïc Capron. – Paris : Bibliothèque interuniversitaire de santé, 2018. –
À Charles Spon, le 16 avril 1645, note 12.
Adresse permanente : https://numerabilis.u-paris.fr/editions-critiques/patin/?do=pg&let=0121&cln=12 (Consulté le 30/04/2025) |