Note [13] | |
Surprenant hommage de Guy Patin à ce qu’il tenait pour la magnanime impartialité du roi : autoritairement et contre tout usage judiciaire, Louis xiv s’acharna à durcir la sentence du tribunal et disgracia un à un les juges qui l’avaient prononcée. Sans en accabler le roi, Patin a pourtant reconnu ces faits : pensait-il sincèrement que toute la malice en incombait à Colbert, ou craignait-il que sa correspondance fût soumise à l’examen de la censure ? Tout cela est en parfait écho avec ce qu’écrivait Mme de Sévigné à Pomponne le 21 décembre 1664 (tome i, page 80) :
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Correspondance complète de Guy Patin et autres écrits, édités par Loïc Capron. – Paris : Bibliothèque interuniversitaire de santé, 2018. –
À André Falconet, les 21, 23 et 25 décembre 1664, note 13.
Adresse permanente : https://numerabilis.u-paris.fr/editions-critiques/patin/?do=pg&let=0804&cln=13 (Consulté le 27/03/2025) |