Note [13] | |
L’italique est en français dans le manuscrit. Les galeries du Palais de justice de Paris appartenaient au Domaine du roi et abritaient quantité de boutiques que la Couronne louait à des marchands en tous genres. Au public qui affluait, ils proposaient principalement des frivolités, comme des ouvrages de littérature distrayante ; ces romans que Guy Patin méprisait et reléguait à l’usage des courtisans et des dames oisives ; des « romans de gare », pourrait-on dire aujourd’hui. Guy Patin affublait Caspar Hofmann du titre grandiloquent de « Docteur incomparable » (attribué ailleurs, entre autres, à saint Augustin ou à Joseph Scaliger), attendant impatiemment la parution de ses Opuscula (Francfort, 1667, v. note [2], lettre latine 344), que Sebastian Scheffer finissait de préparer, en les ornant d’un portrait de Patin. |
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Correspondance complète de Guy Patin et autres écrits, édités par Loïc Capron. – Paris : Bibliothèque interuniversitaire de santé, 2018. –
À Heinrich Meibomius, le 18 février 1667, note 13.
Adresse permanente : https://numerabilis.u-paris.fr/editions-critiques/patin/?do=pg&let=1456&cln=13 (Consulté le 20/01/2025) |