Note [14] | |
Délibéré : « déterminé à ». M. Jean-François Vincent, rédacteur en chef de notre édition, a attiré mon attention sur l’extravagant privilège du roi, daté du 8 avril 1639, qu’on trouve à la fin du tome xiii (Paris, sans nom, 1639, in‑fo). Louis xiii y vante bien sûr les mérites de l’auteur, et les primauté et primeur de son ouvrage :
Suit l’attribution de deux étonnants avantages.
Françoise Lehoux (pages 337-338) a montré comment Louis xiii et Charles ier, roi d’Angleterre, s’étaient rendus débiteurs de Chartier pour les honoraires que lui valait, depuis 1625, sa charge auprès de Henriette-Marie, sœur du premier et épouse du second. En 1631, il y allait d’au moins 2 600 livres d’arriérés. Ce pourrait être une explication des privilèges extraordinaires d’exclusivité et d’exigibilité que Louis xiii avait accordés en 1639 à l’Hippocrate et Galien de son créancier. Guy Patin dut peiner à admettre qu’on pût ainsi s’accaparer tout le corpus qui fondait alors l’enseignement de la médecine. Ce fut sans doute une raison de sa constante malveillance à l’encontre de René Chartier puis de ses fils. |
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Correspondance complète de Guy Patin et autres écrits, édités par Loïc Capron. – Paris : Bibliothèque interuniversitaire de santé, 2018. –
À Claude II Belin, le 16 septembre 1637, note 14.
Adresse permanente : https://numerabilis.u-paris.fr/editions-critiques/patin/?do=pg&let=0035&cln=14 (Consulté le 20/01/2025) |